Composter nos productions : pour des connaissances et contenus réutilisables
Description
Face à l'épuisement des ressources naturelles nous redécouvrons l'importance de la réutilisation des objets :
"Emballages, meubles, téléphones, ordinateurs, gadgets... chaque objet qui nous entoure est consommateur de ressources naturelles. Le temps où nos créations donnaient lieu à des déchets capables de se décomposer est maintenant loin derrière nous. Problème : lorsque l’on produit des objets trop complexes pour se recomposer d’eux-mêmes, nous accumulons une dette technique qu’il nous faudra un jour assumer.
Pour limiter l’impact et le nombre de ces déchets, de nombreuses solutions se développent et une multitude d’expérimentations sont en cours : mouvement zéro déchet, bacs à compost, repair cafés, ressourceries, etc."
Qu’en est-il lorsque l’on aborde une autre des productions humaines, omniprésente à l’ère du numérique : celle des connaissances ? La seconde vie des idées, de l’immatériel, de nos projets reste un impensé alors même qu’ils sont le fruit de notre énergie vitale, ressource irremplaçable s’il en est.
Mais alors, à quoi ressemblerait une ressourcerie des idées ?
Romain Lalande, Laurent Marseault dans Vecam Ce texte reprend la idées issues de l'enregistrement de Laurent Marseault par Romain Lalande en 2015 à l'occasion d'une intervention en Touraine (10'33) :
La compostabilité des structures, des projets et des humains - Laurent Marseault Cette notion de compostabilité des idées, de projet a été reprise dans les formations animacoop et fait l'objet de 2 fiches d'Interpole "Des ressources mutualisées pour coopérer !""
La compostabilité est aussi comme architecture du buen vivir.
Autour de projets ou de structures, se créent des architectures qui peuvent tout autant libérer qu'enfermer les humains qui y agissent. Une architecture compostable permettra à chacune de ses composantes d'y entrer, d'en sortir, d'y contribuer et d'en tirer profit à travers des « accords de travail » clairs.
La compostabilité constitue donc un formidable moteur d'innovation sociale, à même d'assurer un changement d'échelle résolvant des défis qui se posent à l'humanité.
"Emballages, meubles, téléphones, ordinateurs, gadgets... chaque objet qui nous entoure est consommateur de ressources naturelles. Le temps où nos créations donnaient lieu à des déchets capables de se décomposer est maintenant loin derrière nous. Problème : lorsque l’on produit des objets trop complexes pour se recomposer d’eux-mêmes, nous accumulons une dette technique qu’il nous faudra un jour assumer.
Pour limiter l’impact et le nombre de ces déchets, de nombreuses solutions se développent et une multitude d’expérimentations sont en cours : mouvement zéro déchet, bacs à compost, repair cafés, ressourceries, etc."
Qu’en est-il lorsque l’on aborde une autre des productions humaines, omniprésente à l’ère du numérique : celle des connaissances ? La seconde vie des idées, de l’immatériel, de nos projets reste un impensé alors même qu’ils sont le fruit de notre énergie vitale, ressource irremplaçable s’il en est.
Mais alors, à quoi ressemblerait une ressourcerie des idées ?
Romain Lalande, Laurent Marseault dans Vecam Ce texte reprend la idées issues de l'enregistrement de Laurent Marseault par Romain Lalande en 2015 à l'occasion d'une intervention en Touraine (10'33) :
La compostabilité des structures, des projets et des humains - Laurent Marseault Cette notion de compostabilité des idées, de projet a été reprise dans les formations animacoop et fait l'objet de 2 fiches d'Interpole "Des ressources mutualisées pour coopérer !""
- Compostabilité 1 : pour un écosystème de projets vivaces par Laurent Marseault et Romain Lalande
- 1. elle se pense et se prépare très en amont
- 2. elle permet de mettre fin aux projets lorsque nécessaire tout en leur assurant un nouveau départ,
- 3. elle nécessite le partage sincère de l'ensemble des ressources produites.
- Compostabilité 2 : mais pour quoi faire ? de Romain Lalande qui explique la compostabilité comme pré-requis à la création de valeur ajoutée à travers 3 niveaux de richesse :
- Les richesses de niveau 1 : c'est la juxtaposition des richesses individuelles apportées par chacun des membres ;
- Les richesses de niveau 2 : Ce sont les productions dérivées et coproduites par le groupe à partir des richesses individuelles de ses membres ;
- Les richesses de niveau 3 : Ce sont les productions dérivées et coproduites par le groupe ET les groupes avec qui il échange en mutualisant leurs richesses de niveau 2 respectives.
La compostabilité est aussi comme architecture du buen vivir.
Autour de projets ou de structures, se créent des architectures qui peuvent tout autant libérer qu'enfermer les humains qui y agissent. Une architecture compostable permettra à chacune de ses composantes d'y entrer, d'en sortir, d'y contribuer et d'en tirer profit à travers des « accords de travail » clairs.
La compostabilité constitue donc un formidable moteur d'innovation sociale, à même d'assurer un changement d'échelle résolvant des défis qui se posent à l'humanité.
Auteur de la ressource
Laurent Marseault, Romain Lalande
Auteur de la fiche
Michel Briand
Public visé
- Tout public
Catégorie
- Pratique
- Compréhension
- Production
- Approfondissement
Type
- Article
- Audio
Adresse web de la ressource
https://vecam.org/2014-2021/La-compostabilite-pour-un-ecosysteme-de-projets-vivaces.html
Initiatives liées
Pour aller plus loin :
- Les réseaux qui durent sont sous licence CC BY SA de Gatien Bataille
- VIDÉO "Privés de savoirs» de DATAGUEULE
- Repenser la recherche scientifique au-delà de la propriété de Lionel Maurel
- Construire une architecture de coopération de Lilian Ricaud
- La stigmergie, un nouveau modèle de gouvernance » de Lilian Ricaud
Autre Information
pour exemples
- Lancement de l'accélérateur d'Innovation Sociale #Frenchimpact du Labo ESS
- Le compostage pour conserver et mettre en partage : l’exemple de l’association Vecam et côté enseignants ? dans Coopértaions, novembre 2021.
Quel partage ? Quelle licence ?
CC by sa
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